mardi 9 février 2010

up in the air

Ca y est je nage dans le grand bassin. Et après qu'est ce qui se passe ? Rien est la première option pas forcément la plus désagréable. Vais-je au contraire me faire taper dessus quand je mettrai le nez dehors par tous les groupes que je n'ai pas aimés ou dont j'ai disséqué les concerts ? Est-ce que comme des milliers d'autres bloggers j'entretiendrai ainsi une sorte de journal intime où plus que des revues je publierai mes états d'âme les plus intimes, ce qui pour moi se trouve être une dérive impudique ? Je suis tout ce que je ne suis pas ici.

Je reste donc "up in the air", avec la bouée quand même please. Je pique le titre au film éponyme qui mérite plus qu'un coup d'oeil inattentif.


Je dois bien avouer que j'y allais pour me reposer les neurones un dimanche soir, avec l'alibi culturel de la VO quand même.
Et bien force est de constater que je me suis fait joliment blouser.
Soit, le scénario n'est pas des plus complexes. Soit, le personnage de George Clooney - et ses petits copains - paraît un peu lisse avec sa carapace d'amerloque bien dans son costard.
Mais déjà dans sa construction, le film surprend en intégrant des scènes d'entretien avec des personnes licenciées qui nous font endosser la peau de leur interlocuteur. Et là le film tient plus du documentaire sur le chômage et des difficultés de la crise que nous payons tous encore aujourd'hui.
Je ne raconterai pas les rebondissements qui attendent le spectateur par la suite mais non, ne vous attendez pas à un gentil film au Happy End.

C'est un film gentiment, difficilement, simplement humain. Il donne un petit aperçu de ce qu'on peut ressentir quand on se fait lourder par sa boîte.

le thé musical du dimanche

Il y a une semaine, l'association Barracuda organisait à Brest une après-midi de concerts au Vauban.
Trois groupes pour 3 euros de 16 h à 21h , un CD en cadeau avec 2 titres pour chaque groupe ... bien que les concerts aient commencé en retard, et qu'il manque le nom des titres sur le CD, je ne crois pas qu'il y ait trop à redire.

Johnny Frenchman & the roastbeefs a ouvert les hostilités avec un rock 70's joyeux et entraînant. Pour ma part j'avais déjà eu l'occasion de les écouter cet été au Mac Guigan's et j'étais déjà sous le charme. Comment rester de marbre ? De quoi dandiner en rythme, dodeliner de la tête, opter pour un sourire béat et pousser le refrain . "Hello, did you miss me ?" le refrain d'entrée et de sortie de scène justement qui ne vous quittera plus du reste de la semaine (ça fait une semaine déjà !!).

Après une telle entrée en matière , Crewsty Pop s'est emparé de la scène avec un jeu guitare et de jambes aussez troublant. Ce serait réducteur de décrire leur style comme du rock pour ado, mais franchement, sans envier les jeunes qui poggotaient devant, j'avais très envie de sautiller sur place à défaut de faire péter une impro de Air Guitar qui restera dans mon imagination à jamais. Mr Trikar Finger (croisé récemment avec Ya du monde au balcon) au chant et à la guitare est assez connu sur la place, on aimerait en savoir plus sur le projet/ groupe. Perso je suis accro à leur deuxième morceau sur le CD (le 4ème en fait). J'aurais bien speedé l'intro d'un 1 temps mais ça n'engage que moi.

N'étant pas restée suffisamment longtemps pour écouter le dernier groupe (2 morceaux permettent seulement d'avoir un aperçu du style), je ne donnerai pas mon avis sur the Valstarz. C'est du rock pas de doute, mais plus garage 60's, assez speed mais pas trop ma came.

Vivement le dimanche

nouvelle adresse

Ca y est, je quitte la bouée. Terminé le blog Myspace, qui m'aidée à faire mes premiers pas. Je ne vais pas le supprimer tout de suite. Je ne suis pas sure de vouloir reprendre tous les articles que j'y avais publié et pourtant ... l'angoisse de la page blanche s'empare de moi car je me lance, sans filet, sur la blogosphère.