dimanche 13 juin 2010

Les jours de pluie sans pluie

Il y a des jours où on préfère rester dans son cocon, dans le vieux pull tricoté par grand-mère. On se prépare un grand chocolat chaud et on se love dans le canapé avec une couverture. Un livre et un fond musical auxquels on prête distraitement attention parce que nos pensées sont ailleurs. Juste besoin de se préparer pour affronter la semaine. Juste un peu trop fatiguée de la soirée de la veille.

Trois morceaux qui collent bien à l'ambiance. Le 1er que je n'arrive pas à chasser de ma tête. Le 2ème découvert l'année dernière et dont j'attends l'album avec impatience. Et le dernier que j'aurais préféré utiliser avec son clip d'origine, mais Mr EMI n'est pas d'accord.

1973, Simple song for a complicated girl



http://www.myspace.com/1973

 The Last Morning Soundtrack, Your escape my guiltiness



http://www.myspace.com/thelastmorningmusic


Etienne Daho, le premier jour du reste de ta vie

samedi 12 juin 2010

Radio Dept vs Saint Etienne

J'ai déjà dit que lorsque j'écoute une chanson, il arrive régulièrement qu'elle me fasse penser à un autre morceau. Souvent c'est seulement l'air qui me revient et il me faut quelques jours pour retrouver le nom et l'interprète.
Cette fois, j'ai trouvé tout de suite.

Never Follow Suit, The Radio Dept.



Only Love can break your Heart, Saint Etienne




Ya un truc ou c'est moi ?

dimanche 6 juin 2010

iPhone, des applications mobile pour avoir l'air d'avoir une vie

OK moi aussi j'ai cédé à la marque à la pomme. Ca fait déjà 2 ans que j'ai un gadget qui accessoirement permet de téléphoner et nous sommes inséparables.

Je me couche, un tour sur facebook et twitter, puis je lis VDM pour rigoler et je programme mon Sleep Cycle pour me réveiller dans le total respect de mon cycle de sommeil. Bien sûr, au réveil, je vérifie que mon graphe de sommeil pour être bien sure d'avoir eu un sommeil réparateur (ah non, ne pas se fier à la première impression au réveil) et je lis mes actus twitter.


bien dormi moi hier (rêvez pas c'est pas mon graphe) -
Ou l'appli que les patrons vous demanderont demain quand vous irez au boulot

Absolument droguée à cet engin, je panique à l'idée de m'en séparer. Des vacances dans la pampa ? D'abord, c'est pas prêt d'arriver car je commence un nouveau job et pas question de partir plus d'une semaine, et d'autre part je flippe rien qu'à l'idée de lâcher le bidule, déconnectée des copains, sans réseau ou pire !!! ... sans chargeur. Ben oui, l'année dernière aux Vieilles Charrues, une de mes angoisses eut été de ne plus avoir de batterie, car les applis iPhone consomment pas mal. Finalement, j'ai fait des aller-retour pour différentes raisons. D'abord, chez moi il y a une vraie douche, et passé la trentaine, voire 25 ans c'est complètement faux de croire qu'on ressemble à quelque chose au réveil après une nuit sous une tente avec des braillards dans tous les coins et même pas une douche convenable.

Les applis iPhone, c'est méga Hype, et c'est fait pour que tout le monde le sache. Genre, je suis dans mon salon et je regarde une série de daube, j'ai la maxi flemme d'allumer mon PC. Parenthèse, oui, on ne peut pas avoir toutes les tares, j'ai un minimum de conscience écolo et même si je fais pas mal de route, j'éteins les lumières et les bidules dont je ne me sers pas. Bref, j'ai une réflexion hypra importante à partager, je balance sur facebook grâce à mon appli FB pour iPhone. Et voilà, le message que voient les copains est assorti d'un petit "via  Facebook pour iPhone".
Ou comment faire croire que non, je ne suis pas chez moi, j'ai une vie et je vous merde, d'abord j'ai un iPhone.

Envies de meurtre sur fond de mensonges et trahison

J’aime bien rencontrer des gens et je suis pas mal curieuse malgré une certaine timidité. Du coup c’est un sacré foutoir d’essayer de garder le lien avec les personnes que je croise. Ca donne parfois lieu à des quiproquos. Avec une grande naïveté, ne faisant pas trop de différence de traitement entre entre hommes et  femmes, j'ai l'invitation café facile.

La plupart du temps je ne juge pas, mais quand même un peu quand je tombe sur des blaireaux. Même si je me répète qu'ils ont probablement plein de qualités et que c'est parfois une question de circonstance ou d'intéraction ratée. Le mec qui drague en annonçant son pedigree, job d’ingé, voiture, maison, même si c'est triste de solitude, ça me rendrait un peu méchante. Autant le dire tout de suite, cette technique de drague est complètement naze.

Profil bas, il est certain que j’ai pu provoquer de telles réactions de mon côté, c’est triste à dire mais quand un mec me plaît, la timidité refaisant surface, j’ai du mal à parler ou au contraire je verse dans la critique pour ne pas laisser paraître mes sentiments. Un succès quoi.



Bref, lors des rencontres les mots et les actes sont là et le résultat aussi. Pas de cadeau. Ca peut sembler paradoxal de bien aimer les gens et de trancher parfois dans le vif, mais c’est tout simplement pas possible d’apprécier tout le monde, et c’est pas parce qu’on est sympa qu’il faut croire qu’on se laisse prendre pour un con avec le sourire. J’ai donc une réaction particulièrement aigüe à certains défauts, tout autant que je fais mon possible pour combattre les miens.
très utile, le détecteur de défauts

C’est fascinant à quel point certaines personnes sont faciles à manipuler avec quelques flatteries. Pour moi qui suis absolument dénuée de malice et hermétique à cette pratique, je ne sais pas si ce qui me sidère le plus est la personne qui se laisse bercer par ces sirènes ou la persévérance dont font parfois preuve ces manipulateurs pour exercer leur talent et assoir leur emprise. 

C’est également fascinant de voir à quel point certains se ratatinent comme de sombres merdes quand ils sont pris en flagrant délit de mensonge ou d’hypocrisie. Réaction type de culpabilité. Du coup qui vit ce genre de trahison passe d'une grande tristesse au plus profond mépris. Ca évite d'avoir à prendre les couteaux et finalement ça rend plus fort car cela nous conforte dans ce que nous sommes.


C’est encore plus fascinant de voir comment certains s’en sortent sans ciller. Limite inhumain. Pris la main dans le sac, des pros du déni total, zéro culpabilité. On est tombé sur un pro de la mesquinerie, The Master Traître, pas celui du petit délit par intermittence. Mais tout mensonge est un jour ou l’autre démasqué. Le Traître est alors condamné à essayer de se refaire une virginité (sa réputation en prend un coup), se faire de nouveaux amis et donc perpétuellement évoluer dans des cercles différents.

Il faut un peu de temps pour s’en rendre compte. Mais il suffit de gratter un peu pour s’apercevoir que ces personnes n'ont pas vraiment d'amis mais des connaissances, qui parfois quand on leur pose la question répondent de manière évasive ou éludent rapidement le sujet.

The Traître ne prend pas le temps de cultiver de vraies amitiés et s'il ment sans scrupule, c’est tout simplement par égoïsme. Mensonge et manipulation sont ses armes. Préoccupé par son bien-être, tout est bon pour arriver à ses fins et tout ce qui se mettra en travers de son chemin sera d’abord envisagé avec une incrédulité enfantine, pour être éradiqué violemment de la route.

On ne peut que ressentir de la pitié pour lui (ou elle). Laisser le temps apaiser la douleur de la déception, se pardonner surtout d'avoir fait confiance et de s'être laissé tromper. Mais puisqu’il ne se remet pas en question, n’essaye pas de changer, de reconnaître ses torts (son égoïsme lui empêche de s’en rendre compte), puisqu’il est parfaitement en accord avec lui-même et ses actes, il n’y a aucune honte à avoir. Pas question de discrétion donc, le sujet n'a pas besoin d'être évité ou caché : chacun est responsable de ce qu’il est. Masochisme, The Traître finit par être victime de son propre comportement.


Les gentils gagnent toujours :) (musique Dave Brubeck Quartet - Take Five)