mardi 9 février 2010

up in the air

Ca y est je nage dans le grand bassin. Et après qu'est ce qui se passe ? Rien est la première option pas forcément la plus désagréable. Vais-je au contraire me faire taper dessus quand je mettrai le nez dehors par tous les groupes que je n'ai pas aimés ou dont j'ai disséqué les concerts ? Est-ce que comme des milliers d'autres bloggers j'entretiendrai ainsi une sorte de journal intime où plus que des revues je publierai mes états d'âme les plus intimes, ce qui pour moi se trouve être une dérive impudique ? Je suis tout ce que je ne suis pas ici.

Je reste donc "up in the air", avec la bouée quand même please. Je pique le titre au film éponyme qui mérite plus qu'un coup d'oeil inattentif.


Je dois bien avouer que j'y allais pour me reposer les neurones un dimanche soir, avec l'alibi culturel de la VO quand même.
Et bien force est de constater que je me suis fait joliment blouser.
Soit, le scénario n'est pas des plus complexes. Soit, le personnage de George Clooney - et ses petits copains - paraît un peu lisse avec sa carapace d'amerloque bien dans son costard.
Mais déjà dans sa construction, le film surprend en intégrant des scènes d'entretien avec des personnes licenciées qui nous font endosser la peau de leur interlocuteur. Et là le film tient plus du documentaire sur le chômage et des difficultés de la crise que nous payons tous encore aujourd'hui.
Je ne raconterai pas les rebondissements qui attendent le spectateur par la suite mais non, ne vous attendez pas à un gentil film au Happy End.

C'est un film gentiment, difficilement, simplement humain. Il donne un petit aperçu de ce qu'on peut ressentir quand on se fait lourder par sa boîte.

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