mercredi 3 novembre 2010

Vous reprendrez bien un peu de fin du monde ?

Il y a ce morceau de The Postal Service , we will become silhouettes, que j'écoute avec plaisir. Il y règne a une ambiance de fin du monde guillerette. Du coup à force de l'écouter, j'ai fini par me demander : comment la fin du monde est-elle abordée en musique ? Bon le morceau ne parle pas exactement de la fin du monde, je pense que c'est plutôt une alerte à la pollution de l'air, ou une  bombe chimique qui explose pour vicier l'air que nous respirons.
Mais quand même, le sujet est récurrent dans les films catastrophe, pourtant il faut bien dire que je ne me suis jamais demandé ce que serait la fin du monde. Il m'arrive de penser à ma mort, d'espérer pouvoir maîtriser la manière dont cela se passera, mais la fin du monde, du tout. Récemment le film La Route et le livre éponyme (je les cite dans l'ordre où je les ai vu/ lu) nous décrivent un monde vide et froid.




Limite ça serait sympa. Un texte atroce sur une petite musique guillerette.

I've got a cupboard with cans of food,

filtered water, and pictures of you
and I'm not coming out until this is all over.
And I'm looking through the glass
Where the light bends at the cracks
And I'm screaming at the top of my lungs
Pretending the echoes belong to someone
Someone I used to know

And we become silhouettes when our bodies finally go
ba ba ba ba

I wanted to walk through the empty streets
And feel something constant under my feet,
But all the news reports recommended that I stay indoors
Because the air outside will make
Our cells divide at an alarming rate
Until our shells simply cannot hold
All our insides in,
And that's when we'll explode
(And it won't be a pretty sight)

And we'll become silhouettes when our bodies finally go
ba ba ba ba



J'ai un placard plein de boîtes de conserve,
de l'eau filtrée et des photos de toi
et je ne sortirai pas avant que tout soit terminé.
Et je regarde par la fenêtre
Aux fentes où la lumière se casse
Et je m'époumone
En faisant comme si l'écho venait de quelqu'un
Quelqu'un que je connaissais

Et nous deviendrons
des silhouettes quand nos corps s'en iront enfin
ba ba ba ba

Je voulais marcher dans les rues désertes
Et sentir quelque chose de dur sous mes pieds
Mais toutes les nouvelles recommandaient de rester enfermé
Car l'air à l'extérieur fera
Se diviser nos cellules à un taux alarmant
Jusqu'à ce que nos carcasses ne retiennent tout simplement plus
Toutes nos entrailles à l'intérieur,
Et c'est là que nous exploserons
(Et ce ne sera pas très joli à voir)

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